Photo (bikeinlove) : Jacques Friedli, concentré, à quelques minutes du départ du GP de Fully, le 3 avril 2011.
Dans bikeinlove, il y a fusionnellement Fall in love et I love biking. A cette déclaration d’amour j’en ajouterai une autre, il y a dans Love confusément l’anagramme de Vélo.
samedi 14 mai 2011
Portrait : Jacques Friedli, Junior 2e année
Photo (bikeinlove) : Jacques Friedli, concentré, à quelques minutes du départ du GP de Fully, le 3 avril 2011.
dimanche 8 mai 2011
Le formidable destin de Molly
Comédienne, metteur en scène et auteur, Geneviève Damas a écrit « Molly à vélo » en 2002. Long monologue qui depuis a reçu les faveurs de public et qui a été mis en scène à plusieurs reprises, « Molly à vélo » retrace le destin d’une jeune adolescente qui croit au bonheur par dessus tout. La version présentée en Romandie est mise en scène par Yann Mercanton (l’Odieuse compagnie) avec Valérie Bovet dans le rôle de Molly.
Tout en simplicité mais chargée d’émotions, la pièce de « Molly à vélo » est une ode au courage et à la persévérance. Relatant la vie d’une jeune fille tournant le dos à une vie toute tracée par des parents sans ambitions pour elle, qui saura trouver le salut au gré des opportunités qu’elle sollicitera autant qu’elle déclenchera avec pour finalité la perspective de devenir championne cycliste, ce qu’elle deviendra.
En cuissard et ceint du maillot arc-en-ciel, Valérie Bovet nous fait visiter tous les sentiments que Molly vit dans son quotidien et dans ses aspirations. Des petits boulots, parfois humiliants, pour payer ses études à la réussite sportive qui lui apportera la reconnaissance par les siens, le tout dans un rythme soutenu, parfois à couper le souffle, alternant le rire aux larmes quand le mauvais sort s'acharne jusqu'à la perte de sa seule amie d'enfance.
« Molly à vélo » est incontestablement une belle réussite. Sans vélo mais aidée d’accessoires symboliques extraits puis aussi vite rangés dans des blocs qui s’assemblent au gré des situations, la mise en scène trouve dans cette mécanique aux dimensions humaines l'équilibre et le complément d’âme qui vous fait prendre un grand bol d'air rafraichissant.
Informations complémentaires: www.lodieusecompagnie.com/mollyavelo/mollyavelo.html
dimanche 27 mars 2011
Cyclisme et BD : "Pain d’Alouette"
« Pain d’Alouette », Christian Lax, Editions Futuropolis.
mardi 22 mars 2011
Piste : CS Omnium, les 3 genevois très performants
Le titre à Sylvan Dillier
C'est sur la piste du Centre Mondial du Cyclisme à Aigle, que le premier Championnat suisse sur piste Omnium a eu lieu. Disputées sur deux jours, les six épreuves de l'Omnium (*) ont vu la victoire finale de l'Argovien Sylvan Dillier (VC Hisrlanden/Team Vorarlberg), devant le Chablaisien Tristan Marguet (RC Olympia Biel) et Claudio Imhof (VC Hisrlanden/Team Vorarlberg).
Loïc Perizzolo (4e) espérait davantage...
Les trois genevois inscrits ont été très performants, à commencer par Loïc Perizzolo (VC Mendrisio-PL Valli) 4ème au classement général final. Si au départ, ce dernier pouvait légitimement espérer un podium lors de ce Championnat suisse, il ne fallait pour cela pas perdre trop de longueurs avec les favoris qui sont restés très réguliers tout au long des deux jours. En cause, une Course aux points ratée (11e seulement) le samedi.
Une réaction était attendue le dimanche. Elle arriva avec un 5e temps dans la Poursuite individuelle, mais surtout avec une seconde place dans la Scratch, hyper disputée, et pour terminer avec une victoire sur « la borne » (le Kilomètre). Le camp genevois exultait enfin. Loïc Perizzolo pouvait dès lors retirer de ce week-end des motifs de satisfaction, en particulier sur sa condition actuelle qui lui permet de terminer très fort ce premier Championnat suisse Omnium, à quelques jours de rejoindre la sélection nationale pour les Championnats du Monde qui débuteront le 23 mars.
Match serré entre Lionel Wüst et Loïc Hugentobler
Au coude à coude, Lionel Wüst (Bikeinlove CM Genève/Price Your Bike) et Loïc Hugentobler (VC Lancy) se sont départagés lors de la dernière manche, l’épreuve du Kilomètre. C’est le second qui finalement prendra le dessus pour 2/10e de seconde. Loïc Hugentobler termine donc 7ème et Lionel Wüst 10ème au classement général final.
A 19 ans seulement Loïc a démontré qu’il avait la classe pour rouler sans complexe chez les Elites suisses. Avec un prometteur 4ème temps lors de la Poursuite individuelle (4’36’’), Lionel Wüst se signalait auprès du sélectionneur Daniel Gisiger dans le cadre de la sélection nationale pour la Poursuite olympique dont on sait que l’objectif reste une sélection pour les Jeux de Londres en 2012.
Interrogé au sujet de la sélection en vue des prochains Championnats du Monde en Hollande (Apeldoorn), Daniel Gisiger informera très rapidement en début de semaine prochaine. Gregory Hugentobler, malheureusement absent pour blessure lors de ce Championnat suisse, n’en sera pas.
(*) Les six épreuves de l'Omnium sur piste sont le tour lancé, l'éliminatoire, la course aux points, la poursuite individuelle, la scratch et le kilomètre. Ces six épreuves se déroulent sur deux jours et sont devenus depuis peu sous le nom d'Omnium une compétition Olympique.
dimanche 6 mars 2011
Giron de la Côte, victoire de Fabien Wolf
Sur la ligne d'arrivée, Jean-Paul Savary (président du VC Nyon) goutait au plaisir du succès de la première course du giron de la Côte. Avec une centaine de coureurs au départ de cette première manche, les Girons vaudois sont assurément de très belles courses pour lancer la saison et pour les genevois, une aubaine en l’absence des courses de clubs. Il pouvait également constater l’excellente prestation des genevois qui réalisent le triplé.
Victoire de Fabien Wolf (Bikeinlove Cycling Management) chez les Elites, Loïc Hugentobler (VC Lancy/Team Genève) chez les Amateurs, Thomas Maxwell (EC Meyrin, Master). Un tableau idyllique aux vues des engagements et du volume des troupes en présence. Chez les Cadets, Gregory Russo, ex « péeviste » et désormais licencié à Evian, avait ouvert la voie en remportant la victoire au sprint.
Photo (bikeinlove) : Fabien Wolf en compagnie du valaisan Sébastien Reichenbach
samedi 5 février 2011
Tribulations d’un vaudois en Malaisie
Alors que la période de transfert avait largement commencé, Guillaume m’a demandé de démarcher en sa faveur auprès du directeur sportif (suisse) de l’équipe CKT-Champion System, Markus Kammermann. Près de deux semaines plus tard, Guillaume signait à sa plus grande satisfaction. L’équipe, renommée Team Champion System, conserve sont statut de Continental, toujours avec une license asiatique.
Guillaume nous livre ici quelques unes des ses impressions au retour de Malaisie où il vient de terminer le Tour de Langkawi (dix étapes) à une très bonne 29e place, classé meilleur de son team (wfb/bilcm).
Langkawi. Ce nom me faisait penser aux îles mystérieuses de l’océan indien contées par les navigateurs du XVIIe. En réalité, même si j’étais impatient d’y être, d’autant plus que comme à chaque fois il avait fallu suer pour avoir le droit d’y poser ses roues (loi du marché oblige, et oui le sport aussi est capitaliste !), je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. On m’avait prévenu que le climat malaisien était particulier. En fait, la sensation ressentie lorsque la porte de l’avion s’ouvre sur le tarmac de Kuala Lumpur s’apparente à l’entrée dans un hammam géant. 45 degrés, 100% d’humidité: même les cailloux transpirent.Donc, nous voilà les six à tourner en rond pendant les deux jours qu’il nous reste à tuer avant le coup de pistolet. Rapide passage en revue du casting constitué par mes compagnons de route. Outre deux chinois représentant la “caution politique” de l’équipe basée à Hong Kong, l’effectif est composé d’un australien tatoué et surfeur à ses heures perdues sur la Gold Coast, d’un allemand (de l’Est) qui, lorsque l’on s’adresse à lui en allemand, répond en anglais et, surtout, de Jaan (Kirsipuu).
Le vieux bouledogue estonien a des milliers de courses dans les jambes et presque deux centaines de victoires dont quatre sur le Tour, montre toujours les dents lorsqu’il voit se profiler une ligne d’arrivée. Incroyable Jaan, 41 ans, bon pied, bon oeil... et une sacrée descente, surtout lorsqu’il s’agit, le soir, d’oublier qu’il se trouve au fin fond de la jungle malaise, parce que, tout simplement, rien ne lui apporte dans la vie autant d’adrénaline qu’une course de vélo. Il faut voir de ses yeux le spectacle qu’il donne dans les cinq derniers kilomètres, le casque relevé sur le haut du front et les mains au bas du guidon (toujours), en se dégageant un passage à travers le peloton à grands coups d’épaules, respectant l’unique loi de la caste des vrais sprinters: ne jamais lâcher les mains du cintre (l’unica regola : mani sul manubrio !).
Dix étapes donc. Huit sprints et deux arrivées en altitude. Et deux néo-pros remarquables : Andrea Guardini et Jonathan Monsalve. Le premier fait sauter la banque et arrêter son directeur sportif de fumer en claquant cinq étapes. Ma foi, on ne gagne pas vingt fois chez les amateurs en Italie (son score de l’année passée) sans être un pur-sang du sprint. Le seul en tout cas à ridiculiser les kamikazes asiatiques qui tueraient leur mère pour une cinquième place, peu importe si les dommages collatéraux consistent en un mikado géant de vélos imbriqués. Quoi qu’il en soit, on se réjouit déjà de voir “il Guarda” remettre Cavendish à la place qui est la sienne, à savoir celle d’un petit anglais rougeaud et colérique.
Monsalve ensuite, lui aussi est pourvu d’un palmarès amateur des plus clinquant, avec une étape au Baby Giro et une au Val d’Aosta (on appréciera). Le lévrier vénézuélien au regard noir et grimpeur de haute race, qui malgré une victoire lors de l’étape reine, a dû batailler jusqu’au bout dans les sprints à bonifications pour parvenir à détrousser l’ancêtre colombien Nino Corredor de la tunique de leader... Le bon air des Andes, sans doute.
En course, le temps ne s’écoule pas de la même manière ; déjà la dernière étape et encore cinq petits tours le long des Petronas Towers. A peine le temps de faire un plongeon (enfin!) dans la piscine de l’hôtel et de boire une bière (bon d’accord trois ou quatre bières...) avant de prendre l’avion : Back to the West !
Guillaume Bourgeois, Team Champion System
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Photo (Champion System) : Stage 7 - Banting - Tampin, 149.5 km
samedi 29 janvier 2011
Physiologie et cyclisme : la méthode Retül
- Le rôle du « testeur » est fondamental dans le succès d’une telle analyse. Celui-ci doit interpréter les valeurs (plus de 20 dont 5 majeures) reportées successivement sur le tableau affiché sur son ordinateur. Il n’y pas (encore ?) de système expert permettant de faire des recommandations. Le testeur se base sur des recommandations (fourchettes d’angles, distances en rapport avec d’autres).
- Une collaboration étroite entre le « testeur » et le « testé » est indispensable.
- Les grands gabarits offrent beaucoup plus de latitude en terme de réglage. Les itérations successives sont généralement autant d’améliorations. Pour les plus petits, il faut parfois faire la démonstration de réglages contraires pour se convaincre des bons choix.
- La mise en trois dimensions des mouvements permet d’observer de façon évidente des phénomènes parasites au pédalage comme par exemple un déhanchement exagéré, une asymétrie dans la descente et la remontée de la jambe, une chaussure pas en adéquation avec la voute plantaire du pied.
- L’efficience objective (mesurée) du pédalage n’est pas disponible mais pourrait l'être. Le testeur se base sur l’évolution des rotations (coups de pédales par minute) entre les sessions ou encore l’écoute de la fluidité du pédalage.
ErgoCycle (Didier Duruz) : http://www.ergocycle.ch/retul
Retul Fit Technology http://www.retul.com/
dimanche 23 janvier 2011
Présentation BMC impec : Des valaisans tout en haut de l'affiche
La présentation du BMC impec à Genève du 3 février prochain aura des allures de fêtes. Les projecteurs du showroom de la société Arcadia auront fort à faire pour mettre sous la lumière tous les centres d'intérêts présentés
mardi 18 janvier 2011
Eric Harder : Adieu l'ami
Eric Harder, surnommé ‘le vieux’ par les proches du vélo, nous a quitté samedi dernier après une année de souffrance. J'ai eu à plusieurs reprises des contacts avec lui durant les derniers mois de sa maladie et j’ai pu me rendre compte de la souffrance et du combat qu'il a mené pour vivre le plus longtemps possible. Il y croyait encore, il y a peu. Pour preuve, il était venu me trouver en novembre pour engager des travaux importants dans sa maison en me disant qu'il se sentait assez fort pour les suivre jusqu'à leurs termes.
samedi 1 janvier 2011
Voeux : le bonheur, c'est d'y croire
Le bonheur, c’est comme la santé, ça s’entretient tous les jours (*).
- Apprendre quelque chose de nouveau chaque jour.
- Vivre avec les 3 E… Energie, Enthousiasme et Empathie.
- Personne n'est responsable de son bonheur, sauf soi-même.
- Essayer de faire rire au moins trois personnes chaque jour.
- Ne pas perdre son temps dans des pensées négatives ou des choses hors de contrôle, mieux vaut investir son énergie dans le positif et le présent.
- Noter que la vie est une école et que nous sommes ici pour apprendre.
- Bien se rappeler que nous n'avons pas de contrôle sur tout ce qui nous arrive, mais sur ce que nous faisons.
- Que la situation soit bonne ou mauvaise, elle va changer.
- Le meilleur est encore à venir.
(*) Source : les cinq clés du bonheur.
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