Si les festivals de musiques fleurissent en été, c'est parce qu'ils offrent un bain de fraicheur et une alternative bienvenus loin des salles de concerts. Les courses de côte de notre calendrier national sont un peu à l'image de cette alternative, une fraicheur apportée par le genre et l'altitude de nos routes de montagne. Le Valais par ses vallées, est par excellence le site parfait pour l'organisation de ce genre d'épreuves.
On a entendu quelques fausses notes dans ces concerts d’été
Il est cependant dommage que l'on n'arrive pas à arrêter des règles à cette discipline. Une manche à Sierre-Nax pour deux dans les autres courses. Pour ceux qui proposent deux manches, les différences acquises lors de la course en ligne le matin sont utilisées comme handicap pour la seconde manche. A Martigny-Mauvoisin, le parcours de la seconde manche étant fortement réduit, les handicaps sont devenus des gouffres. Enfin, ce handicap sera inversé (*) lors les championnats suisses qui auront lieu ce week-end dans les Franches-Montagnes. A ce jeux de je fais comme je veux, les coursiers ont de la peine à comprendre et s'adapter.
Le cyclisme et le notre en particulier manque de rigueur, est-ce la faute à sa richesse en matière de disciplines, à trop de liberté données aux organisateurs ou encore à ses dirigeants trop laxistes. Beaucoup d'équipes se sont plaints lors des courses en ligne cette années où les handicaps proposés (ils ont été revus à la baisse par swiss-cycling) n'ont satisfait personne, ni ceux qui en bénéficiaient, ni ceux qui le subissaient. Autre exemple avec les bonifications sur les grands Tours, on les enlève pour plus d'équité, on les remet l'année d'après pour créer plus de compétitivité. Vous avez dit bizarre !