mercredi 7 janvier 2009

7ème art : Facteurs à vélo


Quand le Vélo se fait son Cinéma...

Moyen de transport universel s’il en est, le vélo a été mis en scène dès les premiers tours de manivelles des cinéastes. Les premières images d’un vélo au cinéma datent du premier film des frères Lumière, Sortie d’Usine.

C’est dire que le vélo et le 7ème art sont intimement liés. S’en suivront de nombreux films où le vélo joue les stars du grand écran. On ne citera ici que les plus représentatifs. Le voleur de bicyclettes de Vittorio de Sica (1948). Jour de Fête de Jacques Tati (1949). Plus récemment Le Vélo de Ghislain Lambert de Philippe Harel (2000) avec Benoît Poelvoorde et enfin E.T, film fantastique de Steven Spielberg (1982) où le vélo volant ramènera son héros à la maison.
Fiction ou réaliste, le cinéma se penchera sur les exploits sportifs. Dédié au cannibale Merckx, La course en tête de Joël Santoni (1973) ou encore Les cracks d’Alex Joffé (1967), film sur la classique italienne Milan-San Remo. En 1995 sortira, Fausto et la dame blanche (Il Grande Fausto) à la mémoire du grand Fausto Coppi, avec Ornella Muti dans le rôle de Giulia.


... et où "Facteur et Vélo" font cause commune 

Jour de Fête de Jacques Tati (France, 1949). Chef d’œuvre du burlesque, Jacques Tati, alias François le facteur, un peu ivre, assiste à un film sur la place publique où il découvre les pratiques de ses collègues américains qu’il veut imiter sitôt après. Dans ce film, le vélo est une sorte d’objet acteur et fidèle complice de François, héros maladroit et atypique.

Le facteur (Il Postino) de Michael Radford (Italie, G-B, 1994). Ce film raconte l’histoire de Mario, un pêcheur sans instruction mais qui va savoir saisir l’occasion qui s’offre à lui pour devenir facteur. Au contact de son seul client, le poète Pablo Neruda en exil, notre postier saura capter la prose et comprendre les métaphores de son illustre éducateur pour séduire celle qu’il convoitait jusque là sans succès, la belle Beatrice. Dans ce film, le vélo est le lien qui permet à Mario d’escalader le chemin de montagne qui le sépare de maison du poète.

Beijing Cycle de Xiaoshuai Wang (Chine, 2001) où « Un provincial débarque à Pékin et décroche un emploi de facteur à bicyclette. Le rêve du campagnard se brise quand il se fait voler son outil de travail. Retranscrivant l’omniprésence de la bicyclette dans la vie pékinoise, le vélo est aussi ici le fil de l’intrigue, le but ultime du personnage : ce dernier va faire de la restitution de son VTT une véritable obsession. Le vélo est présenté ici comme un besoin vital ». (Source inconnue).

1 commentaire:

  1. une petite collection de vélos au cinema :
    http://cinemadesvelos.blogspot.com/

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